L’implication précède l’engagement. En effet, utilisons la métaphore du film et du livre. Le film est descendant, il impose l’image. Le livre est plus impliquant, il construit l’image, nous créons notre propre représentation, notre propre logique de questionnement. Nous pouvons ainsi être déçus quand nous regardons un film tiré d’un livre.
Construire avec nos images génère de l’implication, c’est plus parlant, ça permet de « faire notre chemin ». Nous mettons ainsi beaucoup plus de nous-mêmes dans ce que nous faisons.
Ainsi, dans la relation à nous-mêmes et aux autres, les questions sont impliquantes si :
- nous savons poser les questions (en quoi ? pourquoi ? comment ? selon toi …), Les questions sont non orientées, sans arrière-pensée, sinon elles tuent la confiance
- nous nous posons la question de l’intention quand nous posons la question : apprendre quelque chose de la personne, ne pas flatter son égo ou piéger la personne
- Nous savons écouter les réponses (écoute impliquante)
Voici la posture en lien avec l’écoute réelle et impliquante :
- posture apprenante (position basse)
- intérêt réel pour son interlocuteur
- respect de toutes les réponses
- acceptation de toutes les réponses
- offre réelle de choix
- acceptation de sa propre ignorance. Reminder : j’ai toujours quelque chose à apprendre